When we love, we don't think.


"Let's go for a ride."

C'était une journée de merde. Enfin, pour l'instant, j'avais passé presque tout l'avant-midi cloué dans un siège de cuir affreusement incomfortable a répondre les questions des journalistes, qui avait envie de savoir ma réaction face aux attaques terroristes. J'avais fait le gentil garçon innocent en répondant que je faisais en sorte que tout les non-mutants soient en sécurité. Un sourire bien placé, et des mots sincères suffisait largement à tromper ses personnes. D'un coté, c'est vrai parce que je ne veux pas vraiment gaspiller des pantins, et des potentiels acheteurs de médicaments. Et puis faut dire que j'ai le visage pour, aussi. J'suis pas laid, et très loin de l’être. Lorsque je suis rentré dans mon appart Brenda n'était pas là, elle devait surement être chez elle où au bureau. J'opterais plus pour le bureau, parce qu'elle peux se montrer bourreau de travail, quand elle veut. Bon, pas grave, de tout façon j'allais au Casino pour aller me faire plaisir, et avec quelques chances trouver de quoi m'occuper cette nuit. J'enleva mes chaussures d'un vif coup de pied et me dirigea vers mon garde-robe gigantesque, parce que oui, j'aime les vetements. J'en ai pleins. Je passa ma main sur mon T-Shirt de Black Sabbath mais me ravisa aussitôt, il me faut quelque chose de chic, de classe. Rien de bien horrible. Mon regard se dirigea vers un habit gris et blanc, avec une cravate de couleur et des lunettes de soleil d'un rouge éclatant ça peux le faire, non? Je souris comme pour me convaincre, et enleva mon autre habit. Oui, je sais, c'est de la gaspille, mais je n'aime pas garder un habit trop longtemps, et puis tant qu'à avoir une tonne d'habits...il faut changer de temps en temps, non? J'enfila mon nouvel habit et me passa de l'eau chaude sur mon visage, histoire de me réveiller un peu, car je n'avais presque pas dormis de la nuit. Je me dirigea ensuite vers la cuisine et pris sur le comptoir ma paire de lunette rouge, et l'enfila avant de me diriger automatiquement vers ma voiture personelle. J'embarqua celle-ci et l'alluma, TNT de AC/DC qui éclatais les systèmes audio. Je sourit et prit le chemin vers le Golden Casino. Une fois arrivé devant l'entrée magistrale du Casino, j'ouvris brusquement ma porte et lança les clés au garçon, évitant tout regard avec lui, mes yeux rivé sur un groupe de jeunes femmes élégantes dans leurs robes de bals, je leur lança un sourire charmeur avant de rentrer dans cet endroit qui portais que trop bien son nom, de l'or presque partout. J'arrangea ma cravate avant de remonter mes lunettes de soleil, et j'aperçus de très loin la table de poker, mon jeu favoris, j'étais presque imbattable. Il éclata de rire en se dirigeant vers celle-ci, lançant des sourires et des regards par ci par là, et de m'asseoir à coté d'une jeune demoiselle, lui faisant un clin d'oeil qui se voulait charmeur. Après tout, je suis quelqu'un de charismatique, hein. Elle me rendit mon sourire, timide. Je quitta du regard son décolleté pour fixer le jeune garçon qui s'occupait du jeu, et lui fit un sourire qui semblait sincère, comme pour lui dire "Pas de chance, hein.".

© Ségo Soyana sur Epicode

Evéillée en plein cauchemard. Quoi que, cela aurait pus être la réalitée depuis ma mutation. Une chose inhumaine. Telle était ma déstinée? Me désagréger? Je fixais la jeune femme qui me reflétait dans l'immense miroir brisé. Je soupira et passa une main dans mes cheveux. Mes ongles peints en noirs étaient assemblée à ma tenue. J'étais habillée tout en noir , seule tâche colorée dans mon accoutrement, mes cheveux. J'attacha ces derniers en une queue de cheval sérrée et sortit de l'immeuble. Mon beretta à la ceinture, j'aais opté pour des lunettes de soleil pour cacher mes yeux verts pommes au cas-ou je reconnaissais quelqu'un. Et vice-versa.
Je me dirigea vers le Casino. Ce n'était pas pour y trouver quelques nanas vulgaires qui se déhanchaient de manière suggestive rien que pour s'amouracher deux minutes d'un mec plein au as. Un rire agita mes épaules et je poussa la porte de l'établissement. En effet , je ne cherchais pas l'euforie du jeu mais une chose de bien preçis. Installée dans la remise, j'y avais entassé quelques armes. J'allais y aller quand quelque chose à retenu mon intention. Pas quelque chose. Quelqu'un. Joshua Bradford. Le souffle court je dévisagea pendant une bonne minute mon ami qui était devenu un inconnu. Inconnu , ami et a nouveau inconnu. L'ordre des choses était ainsi. Je retira mes lunettes et lança un regard plus que méprisant envers les filles qui rigolaient comme des dindes.
Passant une main dans ma queue de cheval je les détacha d'un coup sec. Ils se répandirent en une cascade de lègères boucles rousses sur mes épaules. Je fixa le jeu et souria discrétement. "A chacun son tour de voir son monde s'écrouler." Eludais-je un petit rictus hautain aux lèvres.
D'une marche lente je me planta à la table. Assise juste en face de Joshua. J'avais pris le temps de cacher mon visage à sa vue. Bien que je parisse que mes cheeux l'avait déja guidé je ne releva pas le visage. Au bout d'un court moment, je relea la tête, plantant mes yeux pommes dans les siens. Ma bouche s'étira en un sourire mauvais et fixant l'ancienne personne qui avait pus m'aimer , je lâcha :

"- Comme on se retrouve."

Cette fois-ci , j'allais devenir un mutant comme il l'entendait. J'allais mettre son monde à feu et a sang. Il allait voir de quoi le monstre que j'étais , était capable de faire. Si il le fallait, j'aurais tuer chaque personne qui lui était chère de mes propres mains. J'avais assez donnée, assez souffert à cause de lui. Pourtant , nous avions été heureux. A une époque. Une époque révolue. Révolue à jamais. J'y aurais veillé.

Pour une fois j'avais un peu de temps libre. Pas facile d'être le chef des Freedom. Ok, il y a pas de paperasse, excepté les rapports, mais planifier les raids contre la T-Corp, devoir être au courant de tout, tout le temps... Ça me déplaisait pas, m'enfin heureusement qu'il y avait Viktor quoi. Je regarda autour de moi, puis monta sur un toit de maison. Rien en vue. Et si j'allais faire un tour au Casino ? Chose dite, chose faite. Je progressa dans West Side, les Freedom me saluant sur mon passage, avant d'arriver à "la frontière", comment on l'appelait. C'est là que ça se compliquait. Je rabattit ma capuche sur ma tête avant de traverser. Franchement, j'aimais pas vraiment ce quartier. Pas du tout en fait. Mais il y avait le Casino... Les gardes me laissèrent passer sans faire d'histoire. Remarque, avec ma stature... Bref. J'en étais à où... Ah, oui. Je détestais ce quartier. En plus, l'empreinte de la Cop était partout. Ça puait les médocs. Tiens ? Déjà devant le Casino ? Je m'engouffre dans une petite ruelle parallèle, et ouvre une porte dérobée. Nos réserves en tout genre. Ça faisait un peu supérette, mais bon. Dans la partie "Vêtements", je retrouva un trois pièces gris anthracite. La couleur des fêtes. Je me changea rapidement, et ressortit, avant de rentrer par l'arcade principale.
L'euphorie règnait à l'intérieur. Les gens riaient, buvaient, bref, s'amusaient. Je cracha par terre. Non pas qu'on ne s'amusait pas en tant que mutant, mais que EUX s'amusent, avec peut-être des membres de leur famille devenus mutants... Je ne pouvais pas. Bref. Je remarqua un groupe de jeunes filles qui me regardait. Je secoua la tête. Elle croyait vraiment que j'allais m'intéresser à elles, pauvres petites saines frivoles et stupides ? Mon regard fut ensuite attiré par la table de poker. Des cheveux roux comme ça, il n'y en a que chez Esil... Je regarda rapidement ses adversaires. Mon cœur rata un battement. Joshua, ici ? Je regarda une nouvelle fois autour de moi. Pas maintenant. Trop de monde.

▬ Je suis désolé, mais je crois que j'ai gagné.


J'eut pendant un instant peur pour Esil, mais en voyant la frivolité à côté de lui, je me rassénéra. Il ne parlait que du jeu... J'étais un peu trop sur les nerfs ces temps-ci. J'alla me placer derrière Joshua, quelques mètres derrière lui. Si il faisait quoi que ce soit... Boum.

▬ Je suis désolé, mais je crois que j'ai gagné.

J'éclata de rire et retira mes lunettes aux verres fumés. Passant une mains dans mes cheveux roux, je le foudroya du regard. Un rictus étira mes lèvres pourpres. Un mouvement derrière Joshua. Orlando. Ma mâchoire serrée, je planta mon regard pomme dans les siens. Je plaqua la paume sur la table de jeu. Caché dans ma manche, un de mes multiples couteaux à cran se déplia en un claquement significatif. Tout ceux qui avait déjà manié un de ses couteaux savait que se claquement était lorsque la lame sortait de l'armature. Pour moi, elle signifiait surtout que j’allais tuer quelqu'un. Mon coude se déplia et je planta la manche de Joshua en face de moi, clouant ainsi son bras à la table. J'avais conscience que je foutais le gros bordel en plein Casino Pire. Dans le quartier "anti-Freedom". Accroupie sur la table de jeu, en position féline, je sortis mon Beretta et mis en joue Joshua. Un mouvement sur ma gauche attira mon intention. Des gardes. Je lança d'une voix claire et haute :

"-Le premier qui approche, je bute Joshua. Et ensuite, je m'occupe de vous."

Je me retrouva en un saut derrière Joshua, mon arme pointée sur sa tempe. Mes yeux croisèrent ceux de Orlando. D'un mouvement entendu de la tête , signe que tout allait bien.
Je poussa un petit rire. Joshua. Mon ami d'enfance. Il n'était plus rien depuis qu'il m'avait jetté de sa vie. Juste à cause de ma différence.
Je sortit mon deuxième couteau de ma ceinture et la plaça sous sa gorge. Orlando n'avait rien à me dire. J'étais indépendante. Il n'était rien pour moi.

Tout se passa pour le moins... Vite. Le temps que je commande un verre, un attroupement s'était formé autour de la table de poker, et des gardes étaient arrivés. Je secoua la tête. Qu'est-ce qu'elle avait encore fait... Du fait de ma grande taille, j'arriva facilement à voir par dessus les badauds. Tiens, Joshua bloqué par un couteau à cran ? Je savais qu'il venait d'Esîl. Primo, ça devait la seule personne du Casino à en posséder. Peut être que Joshua en avait, mais il était hors d'atteinte. Moi ? Je préfère le bon vieux poignard. Ça se cache beaucoup plus facilement. Bref. Secondo, il y a que cette petite rebelle pour faire un truc comme ça avec autour de monde autour. Tercero, c'est Joshua. Malgré toute son... Antipathie pour moi, je connaissais son histoire. Et elle avait de bonnes raisons de lui en vouloir. Bon. Maintenant. Maquiller tout ça pour que ça prenne l'allure d'un braquage tout à fait normal. Je m'éclipse discrètement, vers notre planque. J'en sors une bonne doses d'armes. À feu, tir long, tir court, rafale, sniper, armes blanches... L'avantage de nos flingues, c'est qu'ils étaient petits, légers, mais avec beaucoup de balles. Revenant sur le lieu de l'attaque, je lance quelques armes à Esîl. Au mieux, elle m'a vu et attrape les armes. Au pire, elles s'écrasent sur le crâne de ce fils de chien. Il me revient à l'esprit qu'elle "maîtrisait". À cette pensée, un fou rire me prit. Maîtriser, seul contre une vingtaine de gardes, une main prise ? Elle était drôle. Je braque une arme sur le barman, l'autre vers les gardes. Personne ne m'avait remarqué. Je m'approche du barman.

-Toi, là. Tu me files la caisse. Tu cries, le Casino flambe.

Je jette un coup d'œil à la petite amie de mon lieutenant. Elle avait l'air de pas supporter mon intervention. Si c'est le cas, tant pis. Mais bon, j'espère qu'elle comprenait que j'allais pas la laisser se faire abattre...

Tout ce passais bien aujourd'hui... Les différents affaires a régler s'enclenchait peu a peu, pas de signe des Freedom, la populations se contentait du charisme de Josh' pour les rassurer...
M'oui c'était pas mal! Oubliez donc le fait deux minute que ma mère est surement morte, que je suis coincée ici a faire ma faux cul et que j'ai plus de café...
Tout vas bien. Je m'autorisait un sourire dans le grand bureau de Josh', celui ci absent je profitait de la vue que me donnait les grandes fenêtre sur Los Angeles. Magnifique je dois dire, le soleil commençait a se coucher laissant des teintes or et roses envahir le ciel jusque la bleu.
J'entendit un faible toque-ment, je levais les yeux vers la porte en me tournant. Un soldat entrât et m’expliquât comment Josh' c'était encore mis dans la merde...
On le lâche deux minute celui la et il trouve le moyen de se mettre dans un guêpier pareille! Faut dire être en plein milieu d'un braquage orchestré par le chef des Freedom c'est assez louche! Rapidement j'organisais des renforts et descendit de la tour pour me rendre accompagner d'une vingtaine de soldat sur entrainer au casino. Le trajet fut court car en plus d'avoir piquer la voiture de sport de Josh' je savais bien conduire. Une fois arrivé la bas j’attendis les différents camion vert de la T-corp'. J'avait oublier de m’inquiéter tiens... En même temps tout était si... Planifier? Ils n'avaient aucune chance de gagner! A l'intérieur il devait déjà être entourer de garde.
J'entrait dans le casino deux flingues a la main, je ne jouait pas dans l'originalité je vous l'accorde. Donnant quelque ordre je m'approchait de l'attroupement jouant des coudes pour arriver au milieu de ce tas de garde.

C'était pas gagner gagner... La rousse avait un couteau sur la gorge de Josh' qui semblait légèrement ennuyé. Normal c'est du déjà vue pour nous... Un flingue sur la tête de la rousse j’annonçai simplement :
-Rendez vous, vous êtes cerner. Je savais que cela ne servirait a rien et qu'il n'en fairait qu'a leur tête. Mais autant retardez un peu le bain de sang non?

▬ Je doit vous avouez que je ne m'y entendais pas du tout. Après tout il ne faut pas se fier aux apparences.

Depuis le temps. Il aurait du s'en rendre compte. J'avais réaliser qu'Orlando avait fait croire à un braquage. j' attrappa au vol une mitraillette et fit feu de ma deuxième main sur plusieurs gardes. Cinq corps s'effondrèrent. Mon pouvoir. Vite. 6 autres hommes s'effondrèrent.

-Rendez vous, vous êtes cerné.

J'avisa la fille qui venait de dire ça. Un rictus fendit mes lèvres et je visualisa le nerf sciatique de la jeune femme, et le bloqua. Elle était paralysée pour une durée limitée. Sans douleur, sans séquelles, pratique. Je resserra mon étreinte sur Joshua et enfonça mon couteau dans sa gorge, légèrement, laissant couler un petit filet de sang. Je susurra :

"- Fait pas le con, Joshy. On sait tous que t'y laisserait ta peau."

Avisant la multitudes de garde, je recula, emportant Joshua avec moi. Mon BERETTA posé sur sa tempe, le doigt sur la détente, j'étais prête à appuyer. Je tenait fermement ses poignets , histoire qu'il me foute pas une droite. J'avisa Orlando. Merde. Je l'avais foutu dan la merde. Soupirant, je fixa le reste des hommes de mains de la T-Corp.

"- Bon. Vous dites aurevoir à votre ami, les enfants."

Je sortit une seringue de ma poche et m'apprêta à l'enfonçer dans le cou de Joshua , mais...

[SUSPENCE FUCK YEAH#]

[Désolée, je m'incruste Chocolat pour se faire pardonner, ça vous tente?]

Jack n'allait pas souvent au Casino. Pardon, il n'y allait jamais. Ou plutôt, il n'y était jamais allé. Il n'aimais pas trop ce coin où tout l'argent pouvait s'évaporer. Mais il avait promis à son père de jouer pour lui. Ce dernier était malade. De la fièvre, et une migraine atroce. Bon. Qu'avait-il dit déjà? Tu entres, tu vas vers le fond, il y a une machine à sous. Tu joues, tu gagnes, avait-il fait avec un clin d’œil. Tu explique la raison de mon absence à Paul, mais ne prend pas ma bière rituelle avec lui, hein? Nouveau clin d’œil. Jack avait souri et avait accepté de s'en charger. Je te raconterais tout, papa, mais à mon retour tu es guéri pas vrai? Et il lui avait touché la main avec appréhension et espoir. Tu seras guéri pas vrai? C'est là qu'il les avait ressenties.

Ce fut un instant furtif. Il sentit des mouvements l'air. Il pouvait les ressentir. Il pouvait les toucher. Les guider. S'en servir. Puis tout disparut. A présent, il se trouvait devant le fameux casino. Il évalua le lien. Très éclairé, très coloré, et l'on voyait des machines à l'intérieur. C'est un quartier riche ici, se dit-il. Il entra lentement, et trouva aussitôt Paul, qui attendait sur l'une des tables. Celui-ci croisa son regard et le sien se teinta de surprise. Il se leva et alla à sa rencontre.

-Jack! Ton père t'a amené? Où c'est toi qui as amené ton père? Tu l'as semé?

Une lueur d'amusement fit briller ses yeux et son visage forma une expression malicieuse. Le jeune garçon aimait beaucoup Paul. C'était un collègue de travail de son père, mais avant d'être son collègue, il était son meilleur ami. C'était un grand homme affectueux, qui parlait sans réfléchir. Tout ce qui sortait de sa bouche était tout ce qui était de plus sincère. Il appréciait beaucoup Jack, et c'était réciproque. Jack se dit que le casino, ce n'était pas plus mal. Il informa Paul en langage des signes, bavarda un peu avec lui. Quand je dis qu'il bavardait avec lui, c'est plutôt Paul qui parlait, Jack qui acquiesçait.

-Mon père m'a chargé de venir jouer à sa place. Ce fut un plaisir de bavarder avec vous, Mr Paul., fit-il en agitant les mains pour faire ses signes.

Paul lui avait dit dès le premier jour de l'appeler Mr Paul. Il disait que c'était ainsi que l'appelait tout le monde, alors Jack l'appelait Mr Paul. Si ça peut lui faire plaisir. Et en pensant cela, il souriait. Il mit un court instant à trouver l'emplacement de la machine en question. Il faut dire qu'il n'y avait pas qu'une machine au fond.

Lorsque je la trouvait enfin, un coup de feu retentirent derrière moi. Je sursautais et me retournait paniqué. Un nouveau coup de feu retentit. Je voulais me réfugier auprès de Paul, mais j'eus le temps de le voir dans l'attroupement de gens normaux avant de disparaître. Mr Paul, pourquoi? La peur fait naître parfois des réactions bien égoïstes chez l'homme. Paralysé, je ne pus que reculer en tremblant. La sortie! Cours vers la sortie! (c'est bizarre mon rp des fois je change de personne en cours de route XD La prochaine fois je démarre avec la première personne du singulier --') Tout ce déroula si vite que je ne pus réagir. Après un nouveau coup de feu, quelqu'un tomba. Mon cœur faillit exploser. C'est la que je la vis, la mutante. Une mutante! Elle allait tous nous tuer. Nous allions tous mourir. Si j'avais pu parler, j'aurais hurlé: Mais pourquoi! Pourquoi faire cela!? Je découvris alors un autre mutant.

C'en était un parce que je l'avais vu, affiché en tant que recherché. C'était un dangereux. Le chef apparemment. La fille sortit une seringue. Je remarquais alors qu'elle tenait Joshua BradFord. Le directeur de la T-Corp. *Elle va le tuer?* Mon coeur battait dans mes tempes, la terreur qui m'entraînait peu à peu m'épuisait. La fille parla. J'entendis ses paroles parce que j'écoutais malgré moi. Ou plutôt, je voulais savoir ce qu'elle allait dire.

L'étrange phénomène se reproduisit alors. Je sentis des mouvements dans l'air. L'un d'eux fut crée par la fille. Un mouvement sonore dans l'air. Qui, bizarrement, m’apaisa. Le mouvement s'éparpillait dans l'air, et s'atténua. Non. Lorsqu'il parvint jusqu'à moi, ce mouvement se raviva si bien que j'entendis les paroles de la fille comme si elle était juste à côté de moi.

"- Bon. Vous dites au revoir à votre ami, les enfants."

Je n'en compris pas le sens. Mon esprit était porté par tous les mouvements. Et concentré sur le mouvement sonore, ou plutôt l'onde sonore provoqué par la mutante. Je peux peut-être le contrôler. Ce fut une suggestion. Tu peux le contrôler, le modifier. Ce fut instinctif. Je peux le modifier. Je peux parler la bouche fermé avec ça. C'était une réalité.
Puis, mon esprit prit conscience de ce qu'il avait formulé, et je repris mes esprits. Que diable s'était-il passé? Peu importait. Ce n'était rien d'important. Il fallait absolument que sorte de ce casino. Ça, par contre, ça avait de l'importance.

La peur me quitta un court instant. Cette tueuse allait massacrer Josh. Peut-être sans le faire exprès, ou pas, elle avait tué des civils. Pas qu'elle d'ailleurs. Il ne fallait pas que je me précipite. Doucement. Je me rapprochais lentement. Il y avait beaucoup d'agitation, mais certaines personnes étaient restés à leur place, les mains en l'air, la bouche close. Quelques uns me dévisageaient avec méfiance. Ce que je n'inspire pourtant pas d'habitude. Bon. Paix les amis, paix.

[Pas terrible mais bon je m'ennuyais... Du chocolat? Ou des tomates que je viens de cueillir de mon jardin? (espère les amadouer)]