Qui aurait crut qu'un jour je serais dans cette situation? Certainement pas moi, et encore moins les hommes car depuis mes 8 ans, je suis mort. Mort. Pas dans le sens "mort" comme dans "je ne respire plus", ou bien encore dans "Je suis suicidaire", plus mort, dans le sens de mes parents, ma famille et tout les gens croient que je suis mort. J'ai une tombe a mon nom, en plus. Une tombe, vous croyez ceci? Je respire l'air frais, comme eux, je marche tout les jours, comme eux, je souris, aussi, comme eux.
La seule différence: je suis mort aux yeux du Monde.
C'est tellement con que c'en est presque effrayant. Vous savez qu'un jour la Mort viendras vous cherchez, et ce jour, vous ne pourrez plus revenir d'entre les morts.
Oui, c'est effrayant.
Sauf si on avait déjà échapper a la Mort.

Je saute de sur mon lit bien trop inconfortable pour moi et me dirige vers la salle de bain, oui, je suis bien ici, dans un camp, avec des Freedoms. Je sais presque plus quoi faire, et me suicider serait bien trop con de ma part. Car la curiosité prend toujours le dessus chez moi et c'est, visiblement, mon plus grand défaut. La suite? Comment tout cela va se finir? Qui seras vainqueur? Sachez que c'est divertissant. Et que pendant le peu de temps passé avec ces personnes, mutantes, souvent ayant perdus leurs biens le plus cher, j'ai finis par m'attacher. Horrible pour un Hunter, non? Dilemme, que mes pensées sont complexes. Une grosse boules de mots ne faisant aucun sens. Je plains la personne ayant le pouvoir de lire dans les pensées. Je pourrais leur donner un mal de tête horrible.

Cette pensée me fit sourire, étrangement. Je m'amuse, presque. Un rire s'échappe de ma gorge, un rire simple et heureux, pas le genre de rire qu'on fait lorsqu'on a trahis la T-Corp. pour rejoindre un groupe de Rejets de la société, non. Un rire qu'on fait lorsqu'on est gosse, qu'on joue avec ses amis. Malheureusement pour moi, je n'avais jamais vraiment eus d'amis sauf pour Ryan. Tout les autres me regardaient étrangement parce que j'étais différent deux, que je ne pouvais marcher, et que j'utilisais une chaise roulante.
Encore aujourd'hui, je n'ai toujours pas trouvé ma place.
Enfait, entre eux et moi, c'est largement moi qui gagne la mise en tant que "Rejet de la société".

Les gens ont peur de ce qui est différent, vous n'avez jamais regardé un handicapé en le prenant par pitié? Foutaise, on l'a tous fait au moins une fois dans notre vie. Ce qui est décevant, on se croit supérieur et parce qu'une personne est privé de l'habilité de marcher, de parler ou bien encore d'écouter cela le rend vulnérable? L'humanité est dégoûtante, enfait, elle est presque comme moi. Comme chaque humain.
On a tous nos démons, notre petite ombre de nous, la petite part qu'on garde pour soit, qu'on ne passe a personne. Notre secret.

Je devrais éviter de m'étaler sur le genre de sujet sombre, ce n'est vraiment pas le moment.
Barbe d'un jour laissant apparaître une toute autre personne, j'avais coupé mes cheveux et les teins d'une couler noisette pour pouvoir me fondre dans la foule, les longs cheveux noirs était trop caractéristique et il fallait que je puisse rester méconnaissable. Je passe une main sur la barbe et mon sourire s'élargit a la sensation piquante et douce a la fois. Je pars me chercher un T-Shirt blanc et une veste de cuir que j'avais emprunté a mon frère et regarda autour de moi, heureux. Enfait, d'un coté j'étais bien ici mais je devais sortir, aller quelque part. Désolé, Mary, mais je vais m'aventurer dans les couloirs.

Je sors de ma chambre et regarde autour de moi, on ne m'apprécie pas, c'est évident. J'ai tué les leurs pour mon propre bien. Bizarrement, je pourrais le refaire, si je serais forcé. Mais l'instant présent ne me laissait pas le temps de penser dans ce genre de chose, je devais gros a Mary et je ne voulais pas la décevoir. Sentiment idiot, simple, et beaucoup trop exigent. Mais présent. Trop présent. Les gens me fixaient comme si j'étais pire qu'un humain, et encore plus qu'un monstre. Cela ne me dérangeait pas, ce genre de regard, j'étais habitué. L'enfance. Sauf le regard de Ryan. Et celui de Mary. J'avais retrouvé les yeux indulgent de mon frère dans celui de cette grande femme. Si forte, mais pourtant si faible. J'avais entendus des rumeurs comme quoi son mari était de retour, et je m'en réjouissais d'avance pour la jeune femme. S'il y avait bien quelqu'un sur qui je pouvais faire confiance, désormais, c'était Mary.

Plus j’avançais, plus un sentiment de malaise s'installe au creux de mon coeur, pourquoi? Je ne sais pas, vraiment. Je continua ma marche lorsqu'au loin j’aperçus la silhouette d'une jeune fille aux longs cheveux noirs, je passa a coté tout en risquant un regard vers la jeune fille, elle portait un bandeau, ne faisant pas attention a ce détail, je continua ma route. Puis cette chose me frappa, elle portait un bandeau.
Sur les yeux.
Les gens ne portent pas de bandeau sur leurs yeux.

Je retourna sur mes pas pour rejoindre la jeune fille et de lui demander sur un ton beaucoup plus curieux que méprisant:

«-Pourquoi un bandeau sur les yeux? C'est insensé!»

Mes yeux verts émeraude chercha quelconque réaction, quelconque spasme qui expliquerait les faits que la jeune fille portait un bandeau sur les yeux. Vraiment, s'il y avait quelque chose qui m'énervait le plus au monde, c'était les gens insensés. Je serra les dents tout en la fixant si intensément que je pourrais la transpercer plus de mille fois si un regard serait l'égal d'une lance.

© Nightmare sur Épicode.

FLASHBACK

Autour de lui se trouvait les murs blancs comme neiges, des murs blancs, blancs, blancs. Il était ici depuis des jours, et ne pouvait supporter cette drôle d'odeur dont il n'avait jamais fait connaissance depuis toujours. Ce gaz semblait le faire délirer, mais il était justement trop fou pour s'en rendre compte. Se laissant emporter par la douce démence qui lui tenait compagnie depuis désormais trop longtemps, Samuel se leva et brisa la chaise en bois qui était le seul meuble dans cette pièce aux traits unanimes. Cet effort, alors qu'il était encore beaucoup trop faible pour agir brusquement, lui attira quelques problèmes. Le jeune garçon se retrouva donc sur le sol aussitôt, les larmes aux yeux par la douleur effrayante qu'il ressentait sur son pied. Il ferma les yeux quelques instants, ses cheveux frémissant par les tremblements de la créature. Il laissa pousser un grand et long cri, priant pour que quelqu'un finirait pas entendre son besoin de sortir, et que quelqu'un finisse par exaucer son vœu...

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Je n'avais presque pût entendre le pardon, tellement je réfléchissais, c'est énervant de "penser".

[AFINIR]



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